Sunday 22 April 2018

LES SUPPORTS DE TRANSMISSION (1)

                                  LES SUPPORTS DE TRANSMISSION


1.      la transmission électromagnétique
Elle fait appel à :
            ·         un médium guidé (Guided medium) :  paires torsadées, câbles coaxial,
·         un médium non guide (Unguided medium):  air dans le cas de la radio transmission, communication par satellite

2.      la transmission optique
Dans ce cas le medium est la fibre optique.

          DOMAINES  FREQUENTIELS:



          LES SUPPORTS UTILISES :

·         Les paires filaires torsadées
·         Peu couteux
·         Facile à déployer
·         Bande passante limitée
·         Perte élevées
·         Le câble coaxial
·         Bande passante limitée
·         Pertes faibles
·         Plus couteux que les paires torsadées
·         Les faisceaux hertziens
·         Propagation linéaire (visibilité) en HF
·         Spectre limité (bande passante limitée)
·          Les fibres optiques
·         Pertes faibles
·         Bande passante élevée
·         Immunité aux bruits
·         Mise en œuvre délicate et couteuse

        MODELISATION D’UNE LIGNE DE COMMUNICATION SUR SUPPORT METALLIQUE

1 Modélisation d'une ligne :
Une ligne de communication sur support métallique peut être modélisée par une succession de tronçons élémentaires de longueur dz (voir figue 2.1), assimilés à des quadripôles élémentaires composés des paramètres r, l, g, c, avec :
 R : résistance  Ohms/m
 L : inductance H/m
G : conductance (fuite des isolants ou fuite entre conducteurs) Ohms/m.
C : capacité entre les conducteurs F/m

2 L'équation des télégraphistes
Cette équation permet de calculer le courant et la tension en tout point d'une ligne

Modélisation d’une ligne de transmission sur support métallique

Dans le cas d'une ligne infinie et d'un générateur sinusoïdal l’expression de la tension V(z) est donc la combinaison d'une atténuation et d'un déphasage

                 
 

e-αz  représente le terme d’atténuation
e-jβz représente le terme de déphasage.

Autre formulation avec un tronçon unitaire dx=1

                        Modélisation d’une ligne de transmission sur support métallique

La tension dans ce tronçon élémentaire dx est donnée par l’équation 2.1

                         ( 2.1)
Le courant circulant dans cette portion est :
(2.2)
Dérivons l’équation 2.1
 ( 2.3)



Nous obtenons une équation différentielle de la forme

u’’(x)-δ2u(x)=0    (2.4)
Avec                                                        δ2=(R+jLw)(G+jCw).   (2.5)
δ étant le coefficient de propagation.
   (2.7)


Avec α : atténuation (en Neper/m)
          β : propagation (en rd/m)
la vitesse de propagation sera alors v=w/β

La solution de l’équation (5) donne une expression de u(x) se présentant comme la somme d’une onde incidente et une onde réfléchie.

  (2.8)


Nous pouvons définir l’impédance caractéristique

 (Ω)        (2.9)


Dans le cas d’une ligne sans perte (R=G=0) alors 


4.3 Taux d’Onde Stationnaire et Coefficient de Réflexion

Pour un câble d'impédance Zc fermé sur une impédance Zt on définit :
Le taux d'ondes stationnaires : TOS

Le coefficient de réflexion : k
(2.10)



Cas particuliers
    ·         Zt=0 (court-circuit), TOS=0 et k=-1 : réflexion totale avec inversion
    ·         Zt=(ouvert), TOS=et k=1 : réflexion totale     
    ·         Zt=Zc (adaptation), TOS=1 et k=0 : onde incidente totalement absorbée
Exemple
    ·         Zc=50Ω,  Zt=75Ω, TOS=1.5 et k=0.2 : soit une réflexion de 20% de l'onde incidente.

En transmission de données, le temps de propagation ne sera pas négligeable devant la longueur d’onde du signal, il sera donc nécessaire d’assurer une adaptation aux extrémités du câble afin d’éviter un écho perturbant.
Si on doit raccorder deux impédances différentes, il faut utiliser un transformateur d’impédance (pertes très faibles).


4.4 Résistance :
L'atténuation d'une ligne dépend essentiellement de R (pertes joules), R dépend :
·         de la résistivité du matériau (généralement du cuivre dont ñ = 1.65 10-8 Ω.m à
1.85 10-8 Ωm selon la composition, habituellement 1.7 10-8 Ω.m).
·          de la section (R=rl/s).
·          de la température.
·          de la fréquence (effet pelliculaire).

4.5 Effet de la température
R=R0[1+a(TT0)] avec a=3,93 10-3 /°C pour le cuivre.
si R à 20°C vaut 1kΩ à 50°C R devient 1.118 kΩ

4.6 Effet pelliculaire
Dans le cas du courant alternatif, la densité de courant dans la section du conducteur n'est pas constante (phénomène électromagnétique). Le courant se répartitexponentiellement de la surface vers l'intérieur.
Pour une densité de 1 à la surface, celle ci est de 1/e à une distance d  .
On considère que l'épaisseur utile est définie par d (si d << rayon).
exemples (câbles cuivre) :
f=50Hz , d  = 9.3mm
f=10MHz, d = 20 μm 











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